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mercredi 28 octobre 2015

Chronique : La Symphonie des Abysses - Livre 2 de Carina Rozenfeld


Le Symphonie des Abysses – Livre 2 de Carina Rozenfeld. (Genre : Science-fiction, Aventure).

Editions : Robert Laffont
Prix : 17,90€ (Lecture Commune)
Année de parution originale : 2014

  Résumé (SPOILERS SUR LE TOME 1 !) :
Une nouvelle ville, de nouvelles lois, les mêmes interdits.

Abrielle et ses compagnons croyaient s’être enfin affranchis du tyrannique Règlement Intérieur. Hélas, ils vont découvrir que les rêves qu’ils portent en eux ne pourront jamais s’exprimer dans l’enceinte du Mur. Mais leur rencontre avec Eyal, jeune homme assoiffé de vérité, va faire renaître l’espoir.

Aucun Mur, aussi haut soit-il, ne peut étouffer les cœurs épris de liberté.


  LIVRE COUP DE CŒUR ! Carina Rozenfeld tape encore dans le mille. Le tome 1 de « La symphonie des Abysses » avait déjà été un coup de cœur. J’avais adoré les personnages, son univers, sa plume si envoutante et dépaysante. Et surtout ce mystère autour de l’Anneau que je n’avais pas réussi à déchiffrer. Dans ce tome 2, on a toutes les réponses à nos questions… même plus que ça ! La couverture est toujours aussi sublime. Ce diptyque reflète à l’extérieur ce qu’il est à l’intérieur. Un livre lumineux remplis de messages forts. J’ai A-DO-RÉ !!

  Comme dans le tome 1, ce tome 2 reprend et termine le chant des partitions des personnages. Ici, au début, on rentre dans la partition d’Eyal. Une partition qui fait étrangement écho à celle d’Abrielle, de Sand et Cahill. Comme le dit le résumé : « une nouvelle ville, de nouvelles lois, les mêmes interdits ». C’est un roman qui commence aussi surement que le tome 1 a commencé : narrant l’histoire du personnage principal, les difficultés qu’il rencontre dans sa ville, son passé et ses aspirations. Et au bout de 100 pages, l’auteure nous amène à la fin du tome 1 ! Et l’histoire peut reprendre le cours de son cheminement. Les 100 premières pages peuvent paraître lentes à certains. Pour moi, elles sont nécessaires à la compréhension de l’histoire. De plus, suivre un nouveau personnage est totalement fascinant dans cet univers si particulier.

  Les personnages sont encore une fois très attachants. Je m’étais épris d’Abrielle, de Sand et de Cahill. Eyal et sa petite sœur Yael ne font pas exception à cette règle. Eyal est un mélangé (un métis) qui vit chez les sombres (les personnes qui ont la peau noire). Comme Abrielle, Sand et Cahill c’est un dissident, une réminiscence… Il n’est pas assez sombre pour faire partie intégrante de la population noire et il n’est pas assez clair pour faire partie de la population blanche. Eyal est un jeune homme qui a une soif d’apprendre forte. Il est très curieux, il se pose des questions sur le monde qui l’entoure : sur l’Anneau, l’Atoll, le passé avant la Pluie de la Lune. Grâce à l’obtention d’un travail tant convoité, il va faire des découvertes dingues sur l’Anneau… et tout va changer. Abrielle, Sand et Cahill sont toujours aussi attachants. On les retrouve avec leur rage de vivre et de trouver une solution pour s’échapper, pour vivre libre. Tous les personnages sont bien travaillés, approfondis et creusés. Tous m’ont plu, tous ont ce petit quelque chose qui les rend attachant. C’est un livre avec différentes partitions qui deviennent une symphonie une fois rassemblé.

  Le rythme de l’histoire est vraiment dingue. Déjà on est curieux de découvrir la partition d’Eyal. Du coup, on est avide de connaissances et de savoir sur ce personnage. On est derrière lui, dans ce qu’il va découvrir, on est touché par sa condition de mélangé. Ici, les chapitres sont un peu longs mais la plume de Carina Rozenfeld incite le lecteur à toujours continuer. On est pris dans les pages, envoutés par l’histoire et par le fil rouge qui commence à se dessiner. De révélations en révélations, l’auteure tisse sa toile, nous enveloppe dans son intrigue pour que la surprise soit totale. Le rythme est notamment renforcé par toutes les questions qu’on peut se poser sur l’univers. Et Dieu sait que je m’en suis posé, j’ai fait mille et une suppositions sans jamais tomber sur la bonne. De plus, l’auteure dissémine des rencontres qui peuvent paraître fortuites mais qui au final, vont se révéler parlantes pour les personnages.

  Le méga point fort du roman c’est l’univers créé par l’auteure que j’ai A-DO-RÉ ! Tout est maîtrisé à la perfection, tout est amené en douceur par les recherches faites par Eyal. La grosse révélation m’a vraiment surpris et je me suis dit en lisant : « Ce n’est pas possible ! » Carina Rozenfeld a vraiment tapé fort. L’histoire qu’elle narre, l’histoire de l’Anneau, la construction de ces murs, de ses différents villages avec ces règles : ne pas jouer de musique, ne pas chanter pour Abrielle ; Interdiction de se toucher et d’avoir des rapports amicaux pour Sand et Cahill ; Pour Eyal et Yael, vivre au sein de son peuple, les noirs avec les noirs et les blancs avec les blancs. Tout prend un sens, tout a une signification jusqu’au nom des villages. C’est dingue, c’est fou, et en même temps on se prend à croire que ça pourrait nous arriver. Parce qu’au-delà des messages d’espoir et de liberté de vie, l’auteure soulève une thématique importante qui est celle de l’environnement. J’aimerai en dire 10 fois plus mais je vais m’arrêter là pour l’univers, parce qu’il faut le découvrir par soi-même !

  Enfin, la plume de Carina Rozenfeld est toujours aussi belle, envoutante, poétique et magique. Les phrases qu’elle emploie, le cheminement des mots, les sensations, les émotions qu’elle fait partager à son lectorat… c’est juste impressionnant. Certains diront qu’elle a juste du talent, je dirai qu’en plus d’avoir du talent, c’est une auteure accomplit qui partage avec ses lecteurs quelque chose de fort ! La fin de ce diptyque m’a beaucoup plu. Je comprends que certains ne l’ait pas aimé mais pour ma part, je trouve que c’est ce qu’il fallait. Je vais arrêter de parler, parce que cette chronique est assez longue. Je ne peux que vous conseiller ce diptyque. Un diptyque sur la liberté de vivre comme on l’entend, sur l’environnement, sur l’amour (un peu aussi), sur la musique (d’une certaine façon)… mais aussi et surtout, sur la beauté des gens à prendre tels qu’ils sont ! Aussi bien avec leurs qualités qu’avec leurs défauts, parce qu’il faut de tout pour faire un monde.

Ma note : 9,5/10.

La chronique de Momoko pour cette lecture commune : ICI.

4 commentaires:

  1. Je constate que tu es plus bavard que moi ^^
    En tout cas tu as bien retranscrit les émotions que l'on a eu durant toute cette lecture :D
    C'était encore une superbe LC ! Vivement les prochaines ! Bisous ! :D

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    1. Si tu as ressenti ces émotions c'est que mon boulot est fait et j'en suis ravi :D
      Oui super comme LC, les méninges ont bien travaillé ^^ Bisous !

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  2. Il faut vraiment que je termine cette duologie, surtout que j'avais adoré le premier, et puis le style de Carina Rozenfeld est toujours aussi agréable !

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    1. Oh ouiiii continue le tu vas adorer ! C'est un dernier tome parfait :D !!!!!

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