Nos dernières chroniques...

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samedi 7 novembre 2015

*Vidéo* : Book Haul #31 : Octobre 2015 !


Salut les lecteurs addicts !

En ce début du mois de novembre, il est temps de vous partager ce book haul d'octobre :) Au programme 15 livres... qu'ils soient reçus ou achetés il y en a pour tous les goûts :D Et puis j'ai fait de bonnes affaires en octobre ^^ Je vous laisse découvrir ces merveilleuses réceptions ! Un très bon visionnage !!

Enjoy <3

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vendredi 6 novembre 2015

Chronique : Arena 13 - Tome 1 de Joseph Delaney


Arena 13 – Tome 1 de Joseph Delaney. (Genre : Fantasy).

Editions : Bayard
Prix : 15,90€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : Arena 13, Book 1.

  Résumé : Les temps sont funestes pour l’humanité, qui a presque disparu de la Terre, vaincue par des machines douées de conscience. Les derniers humains vivent confinés dans le pays de Midgard, entouré par une infranchissable barrière de brouillard. Au-delà, personne ne sait ce qu’est devenu le monde. Dans les arènes de Gindeen, la seule ville du pays, des combats se succèdent toute la journée. Dans l’Arène 13, on mise sur celui qui, le premier, fera couler le sang, on parie sur celui qui trouvera la mort… Un jour, un jeune garçon, Leif, arrive à Gindeen…


  Joseph Delaney est connu pour sa saga l’« Épouvanteur » que je n’ai jamais lu. Comme elle a un très beau succès à l’international, j’ai eu envie de tester le nouveau livre de l’auteur : « Arena 13 ». Je remercie d’ailleurs les éditions Bayard pour cet envoi. La couverture est identique à la VO, et je la trouve très représentative de l’univers sombre décrit dans le livre. Quant au résumé… je me suis lancé sans vraiment savoir dans quoi je m’embarquais ! Au final, c’est un très bon tome d’introduction et je ne regrette pas d’avoir tenté l’expérience.

  Au début du livre, l’auteur nous présente ce qu’il appelle « Les règles du combat ». Puisque dans ce bouquin, il va y en avoir… des combats qui peuvent même entraîner la mort. C’est une présentation bien pensée, même si on ne pige pas tous les termes. Dans le prologue, une femme est poussée psychologiquement par Hob à se rendre dans un lac. Pour que ce dernier la tue et boive son sang. Très étrange me direz-vous, mais important pour la suite. J’ai donc été intrigué par ce début mystérieux. Et rester dans le flou ne m’a pas dérangé, bien au contraire.

  Le protagoniste qu’on va suivre s’appelle Leif. Il est parti de sa ville natale parce qu’il a gagné un ticket lui permettant de suivre une initiation pour se battre dans l’Arène 13. Il saute donc sur l’occasion afin de fuir les conditions misérables dans lesquelles il vit. Leif est un jeune homme auquel on s’attache. Il est persévérant, courageux et combattant. Il est prêt à tout pour atteindre son but, pour suivre l’initiation d’un grand maître réputé, Tyron. Cependant, il possède aussi des faiblesses, son cœur parlera plusieurs fois pour Kwin. Leif est mature pour son âge. Il a la tête sur les épaules et même si les difficultés vont contre lui, il ne lâche rien. Il suera toute la journée pour se hisser à un bon niveau. Les autres personnages comme Palm, Deinon ou encore Hob apportent une plus-value. Les amitiés se créent, on arrive à détester certains personnages. Même si on s’attache à Leif, j’en attend d’en connaître plus sur lui. Son passé n’est pas assez fouillé pour qu’on le connaisse parfaitement.

  Le rythme de l’histoire est très bon. Les chapitres sont courts, les personnages bougent beaucoup. Entre les combats, les entraînements, les escapades nocturnes et les découvertes de l’univers, le lecteur sera toujours avide d’en découvrir plus. Même si le danger rôde, on est attiré par lui, rien que pour savoir si Leif combattra dans l’Arène 13. Et puis je ne sais pas, ce côté mystérieux, les non-dits sur certaines choses, ça nous rend curieux. Les rivalités, les faux-semblants, les amitiés qui se créent rendent le tout intéressant et addictif. Leif est un personnage avec lequel Joseph Delaney ne prend pas de pincettes… il en bave corps et âme.

  L’univers est vraiment original et intrigant. L’auteur met en place de bonnes bases pour la suite et installe une atmosphère assez pesante, voir sanglante. C’est un univers qu’il a inventé de toute pièce, j’irai même jusqu’à dire que c’est une dystopie. Il y a des règles, des coutumes installées dans cette ville de Gindeen et du point de vue de Leif, ça rend le tout intéressant. Cependant, je pense que l’auteur en a encore sous le pied et qu’il n’a dévoilé que 40% de cet univers. Je pense notamment à Hob, le Djinn dont on ne sait pas vraiment ce qu’il est. J’espère qu’on en apprendra plus sur lui et que l’univers sera plus approfondi dans les prochains tomes. De bonnes bases qui suffisent pour un tome 1 mais j’en attends plus !

  La plume de Joseph Delaney est vraiment addictive et elle a un goût de retournes-y. On avale les pages sans s’en rendre compte. L’auteur crée vraiment une atmosphère sombre, mêlant combats et suspense. L’histoire est très bien décrite, le lecteur n’a qu’à fermer les yeux pour s’immerger dans le bouquin. Vers le milieu du roman, l’auteur fait une petite révélation de dingue qui m’a mis le frisson. Les 100 dernières pages tablent sur l’action et le courage. On voit ici un côté encore plus noir de l’univers. J’ai hâte de lire le tome 2, pour en apprendre plus sur les origines de Leif. Je vous recommande bien sûr « Arena 13 » pour son univers original, ses combats sanglants et ses personnages audacieux !

Ma note : 7,5/10.

Merci à Dorothée et aux éditions Bayard pour ce partenariat !

jeudi 5 novembre 2015

Chronique : Ce que je sais (enfin !) de Carrie Hope Fletcher


Ce que je sais (enfin !) de Carrie Hope Fletcher. (Genre : Mémoires, Développement personnel).

Editions : Albin Michel
Prix : 15€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015
Année de parution originale : 2015
Titre version originale : All I know now.

  Résumé : J’ai foncé tête baissée dans les galères que rencontrent toutes les adolescentes : le harcèlement, les garçons, la pression des aînés, les amis, les ennemis, les amiennemis… Et quand je vous regarde, vous qui êtes en train de vivre toutes ces choses, j’ai l’impression d’être coincée du mauvais côté de l’écran d’ordinateur… mais ça, c’était avant !


  Voilà une chronique que je vais bien avoir du mal à rédiger. « Ce que je sais (enfin !) » sort des sentiers battus dans ce que j’ai l’habitude de lire. Quand on m’a proposé sa lecture, j’ai dit oui parce que je pensais que ça pouvait être une lecture enrichissante. La couverture identique à la VO, ne détonne pas et je pense qu’elle attirera en librairie. Pour l’histoire, je savais que Carrie Hope Fletcher allait relater son histoire en apportant ses conseils. Je n’ai donc pas été surpris. Au final, même si je suis en accord avec ce qu’elle dit dans son bouquin, je n’ai pas été conquis. Je vous explique pourquoi.

  Ce qui est paradoxal c’est que dès le début j’ai bien accroché au livre. L’auteure organise sont roman comme une immense pièce de théâtre. Et comme c’est son métier (actrice), ça se comprend parfaitement. Le 1er gros thème correspond aux amis qu’on peut se faire en entrant à l’école. Et bien sur de toutes les angoisses qu’on peut avoir pour aborder des personnes qu’on ne connait pas. Peut-être que j’ai été touché par ce sujet parce que j’ai réellement vécu ça… et je le vis encore parfois même si je prends sur moi. Mais au fil de ma lecture et des sujets, j’ai peu à peu décroché. Comme si le livre n’était pas fait pour moi.

  Je pense sincèrement que je ne suis pas le public visé pour ce bouquin. J’ai 24 ans, j’ai fini mes études et je suis un garçon. Même si les sujets abordés sont dans la globalité pour les deux sexes, j’ai tout de même ressenti ce côté féminin, girly, qui ne m’a pas fait envie. J’avais du mal à retourner à ma lecture. Je pense aussi que j’aurai organisé le livre d’une manière différente, pour le rendre plus dynamique et plus vivant. Même s’il se lit vite parce que les parties sont courtes, je l’aurai pensé autrement. Après même si on s’attache un peu à Carrie par ce qu’elle a vécu, je suis sur que le livre aurait été plus percutant et plus émouvant si elle avait raconté son passé en détail comme une vraie histoire. Et qu’ensuite, elle avait donné ses conseils pour sortir de ces mauvaises passes.

  Les thèmes abordés sont divers et variés : les amis, le harcèlement, l’amour, le collège, internet, la pression, le respect, les premières fois… Comme je l’ai dit plus haut, j’étais d’accord avec la plupart des choses qu’elle conseillait. Pourtant, j’ai trouvé que Carrie idéalisait trop le monde dans lequel on vit. A chaque problème, il y a pour elle une solution. Je pense personnellement que c’est plus compliqué que ça. Tout le monde n’aura pas sa franchise ou son audace pour faire bouger les choses. Et même si ces personnes lisent ce livre, ça pourra peut-être les aider à se sentir moins seules… mais combien d’entre elles oseront aller de l’avant (je pense notamment au harcèlement scolaire). Chaque personne est différente et chaque personne agira différemment. Peut-être ai-je le recul nécessaire pour prendre de la hauteur pour ce bouquin. Je ne sais pas mais en tout cas, si les conseils de Carrie sont bons, les adolescents ne vont pas attendre de l’acheter pour grandir et se forger leur opinion.

  Son style m’a aussi dérangé, c’est peut-être en parti pour ça aussi que je n’ai pas tant accroché. J’ai eu l’impression que lorsqu’elle racontait sa vie et qu’elle donnait ses conseils, elle balançait ses explications comme ça, telle l’artiste qu’elle est. Ce n’est pas une plume qui m’a chamboulé et c’est dommage. Le témoignage de sa vie aurait pu être plus percutant. Voilà, je ne sais pas quoi dire d’autre sur ce bouquin. Je pense qu’il plaira à un public assez jeune, pour les 12-16 ans. Je n’ai pas accroché et c’est seulement mon avis, il y a des chroniques anglaises très élogieuses sur le roman. A vous de voir si vous voulez tenter l’expérience.

Ma note : 6/10.

Merci aux éditions Albin Michel pour ce partenariat !

mercredi 4 novembre 2015

Chronique : Le livre sans images de B.J. Novak


Le livre sans images de B.J. Novak. (Genre : Jeunesse).

Editions : L’école des loisirs
Prix : 12,50€ (Partenariat)
Année de parution française : 2015 (Sortie le 4 novembre)
Année de parution originale : 2014
Titre version originale : The book with no pictures.

  Résumé : Attention ! Attention ! Ce livre a l’air sérieux mais en vérité il est complètement idiot. Si un enfant essaie de vous obliger à le lire, sachez que cet enfant est en train de vous tendre un piège. Vous allez vous retrouver en train de proférer des insanités, et tout le monde va se tordre de rire. Ne dites pas que vous n’avez pas été prévenu. Les enfants, ce livre est un piège ! Débrouillez-vous pour que les grandes personnes ne l’apprennent pas ! Ca a l’air sérieux, mais c’est exprès ! En fait, c’est vraiment le livre le plus idiot du monde.


  Cette chronique va être très courte ! Je n’aurai pas besoin d’en dire des tonnes pour vous convaincre j’en suis sûr. Le but de ce livre c’est de faire rire l’enfant. Que l’adulte se ridiculise pour que l’enfant se plie de rire. Bien sur, il faut que l’adulte qui lise l’histoire la lise à voix haute, sinon ça n’aurait aucun intérêt. Après une présentation sommaire au début du récit, de ce que l’enfant va apercevoir… l’histoire loufoque commence et l’adulte se ridiculise pour le grand plaisir des touts petits.

  Avec une alternance de typographie et de couleurs, l’auteur apporte à l’adulte la clef pour savoir quand il va se ridiculiser. C’est tellement sympa de le prévenir. Dans le livre il est question de singe, d’ami hippopotame, de pizza aux myrtilles et bien d’autres choses encore. Une histoire dingue qui plaira aux enfants comme aux plus grands. En famille, vous passerez un agréablement moment. Le seul petit bémol c’est que la relecture ne fasse pas autant rire… quoi que, on est toujours surpris avec les enfants !

Voilà une vidéo où l’auteur, B.J. Novak, narre l’histoire à des enfants morts de rire :

Ma note : 9,5/10.

Merci à Coline et à l’édition L’école des loisirs pour ce partenariat !

mardi 3 novembre 2015

*Vidéo* : Mon Carnet Livresque #49 : Début octobre 2015 !


Hello la compagnie !

Pour cette vidéo, je reviens sur mes lectures du début du mois d'octobre... oui je sais je suis un peu en retard ^^ J'espère le rattraper assez vite ! Comme d'habitude les genres sont variés et il y en a pour tout le monde hihi :D Je vous souhaite un bon visionnage !

Enjoy <3

Mes lectures en ce début du mois d'octobre :
      

dimanche 1 novembre 2015

Chronique : Un amour américain de Daniela Volpari


Un amour américain de Daniela Volpari. (Genre : Album).

Editions : Marmaille & Compagnie
Prix : 15€ (Partenariat)
Année de parution originale : 2015

  Résumé : Un homme prêt à tout pour revoir la femme qu’il a aimée, entame une course-poursuite à sa recherche. Entre rêve et réalité, James retrouve Laura aux quatre coins du monde. Alors que les années passent et qu’il voit sa vie défiler, le temps semble s’être arrêté pour elle qui reste éternellement jeune. Un album sensible sur la naissance du sentiment amoureux.


  Cette chronique sera je pense assez courte. En effet, l’histoire est elle-même très courte et je voudrais m’attarder sur les illustrations de cet album. Je remercie les éditions Marmaille & Compagnie ainsi que Babelio pour ce beau partenariat. J’ai eu envie de choisir un album pour changer un peu. Il est très rare que j’en lise. C’est la couverture qui m’a tenté pour le choix de cet ouvrage. Je n’avais pas lu le résumé mais je savais que ça allait parler d’amour. C’est en tout cas une découverte magnifique !

  L’histoire en elle-même est sympathique. Le livre narre le récit de James qui un jour a vu une très belle jeune fille, Laura, accoudée sur un pont. Comme souvenir d’elle, il n’a qu’une photo laissée sur le sol. Eperdument fou de la demoiselle, il se décide à partir à sa rencontre. C’est le coup de foudre. Entre voyage au bout du monde pour retrouver sa belle et la musique qui caractérise les années 60, James parviendra-t-il à retrouver Laura ? Dans cette histoire n’y a-t-il pas aussi un peu de magie ? Un très beau récit sur l’amour et le temps qui défile.

  Venons-en aux illustrations de l’album. Personnellement je les ai trouvées sublimes. Je ne suis pas un expert en album, mais le travail réalisé par Daniela Volpari est magnifique. Rien que la couverture avec ces nuances de rouges et de bleus, ce découpage de planche entre James et Laura et ce reflet dans le futur… j’adhère totalement ! L’auteure a réussi à créer différents atmosphères dans son album : la rencontre, le voyage, l’amour éprouvé, la pointe de magie et les retrouvailles. Les yeux des personnages parlent. Les couleurs sont chaudes et attendrissantes et cette palette de rouge, bleu et beige amène une histoire douillette avec laquelle on se sent bien.

  C’est un album que je vous conseille d’acquérir ! Les dessins un peu rétro mettent en scène une histoire d’amour à l’épreuve du temps. Un voyage à travers le monde teinté d’un peu de magie où la musique est également présente. Et rien que pour découvrir le talent de Daniela Volpari, c’est un indispensable ! Un album pour les petits, comme pour les plus grands.

Ma note : 9,5/10.

Merci à Babelio et aux éditions Marmaille & Compagnie pour ce partenariat !

Chronique : Miss Peregrine et les enfants particuliers - Tome 1 de Ransom Riggs


Miss Peregrine et les enfants particuliers – Tome 1 de Ransom Riggs. (Genre : Jeunesse, Fantastique).

Editions : Bayard
Prix : 15,90€ (Lecture commune)
Année de parution française : 2011
Année de parution originale : 2012
Titre version originale : Miss Peregrine’s Home for Peculiar Children, Book 1.

  Résumé : Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l’avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d’un orphelinat pour ses enfants « particulier ». Selon ses dires, Abe y côtoyaient une ribambelle d’enfants doués de capacités surnaturelles, censées les protéger des « Monstres ».


  LIVRE COUP DE CŒUR ! Ce mois-ci, j’ai sorti ce bouquin de ma PAL pour plusieurs raisons différentes. Du coup, comme mon binôme Guillaume l’avait aussi, on a décidé d’en faire une lecture commune ! C’est un livre que j’ai depuis presque 2 ans et la période d’halloween était parfaite pour le sortir. La couverture est juste trop flippante mais elle donne le ton… c’est ce que j’apprécie. Le résumé, je ne l’avais pas lu à part la 4ème de couverture disant : « Une histoire merveilleusement étrange, émouvante et palpitante ». De quoi intriguer n’est-ce pas ? Comme vous l’avez vu, ce livre est un gros coup de cœur. J’ai adoré du début à la fin et j’ai bien flippé ma race !!

  Dès le début j’ai été intrigué parce que je ne savais pas sur quel pied danser. Devais-je croire les histoires qu’Abe relatait à Jacob ? Étaient-elles de pures inventions pour le plaisir de narrer des récits extraordinaires ? Très vite, un évènement va arriver et le choix va être fait. On ne peut plus reculer, on ne peut que sauter dans cet univers étrange, sombre et mystérieux. Ransom Riggs, jusqu’à l’événement clef présente son protagoniste, sa famille, les souvenirs qu’il a étant petit. On est très vite pris dans l’histoire et les photos aident beaucoup à s’imprégner de l’ambiance du roman… génial tout simplement !

  Les personnages dans ce roman sont très intéressants ! Jacob notre protagoniste est très attachant. Je me suis vite pris d’empathie pour lui et j’ai été derrière lui à essayer de démêler le vrai du faux. Jacob est un adolescent fouineur, un petit Sherlock de son âge. Il se pose beaucoup de questions et il est intelligent. Il possède aussi son caractère, un peu tête de mule sur les bords. Mais il est altruiste et pense beaucoup à la sécurité des autres. En fait pour une fois, je vais m’arrêter là avec les personnages. Vous devez les découvrir par vous-mêmes. Regarder les photos présentes dans le livre et vous faire votre opinion concernant oui ou non la réalité de cette histoire. En tout cas Jacob est un personnage bien travaillé auquel on peut s’identifier.

  Le rythme est vraiment exceptionnel ! Même si les chapitres sont parfois longs, l’histoire est tellement intéressante, qu’on est curieux de savoir ce qu’il va se passer. Jacob est un personnage qui bouge beaucoup dans le récit, il y a beaucoup d’actions et il y a un autre élément qui amène un rythme fou (je ne le dirai pas pour ne pas spoiler ^^). Après l’agencement du livre avec ces différentes photos fait qu’on a envie de les scruter, de les regarder pour être plus proche du récit. Et puis Ransom Riggs a réussi à faire passer une ambiance sombre, presque pervers dans son bouquin, ce qui le rend hypnotique. J’avais toujours envie d’y retourner pour savoir ce qui allait se passer. Du pur génie je vous le dis. Il y a juste un moment où le rythme s’est un peu ralenti, mais il est reparti de plus belle !

  Le gros point fort du roman c’est l’univers fantastique créé par l’auteur. J’ai adoré le cheminement des idées, les explications liées à ce monde. Les particularités, racontées par le grand-père de Jacob, des enfants qu’il a connu étant plus jeune. Tout est bien amené, tout est bien expliqué, on n’est pas perdu une seule seconde. Je relève tout de même que c’est un univers complexe alors je ne sais pas du tout où l’auteur est allé pêcher ses idées. Je n’imagine pas le boulot pour construire tout ça et former une cohérence dans le récit. Il y a des spécificités, des dons un peu fous, des méchants et bien sur des gentils… mais cet univers est un tout. Et c’est en le découvrant qu’on peut l’apprécier à sa juste valeur. Je tenais aussi à soulever que ce livre est parfait pour halloween. Durant tout le roman j’ai eu des frissons. Les photos insérées dans le récit sont vraies, certaines ont juste été retouchées partiellement. Ces photos amènent un plus, elles permettent d’identifier d’autres personnages et de rendre l’univers plus crédible et plus fou. Comment vous dire que j’ai tellement eu peur à certains moments. J’ai tout le temps été sur mes gardes, j’ai tout le temps été stressé par l’éventualité de certains événements. Pfiouu c’était limite oppressant et j’ai adoré ressentir toutes ces émotions fortes !

  L’écriture de Ransom Riggs est juste parfaite. Elle n’est pas poétique ou très recherchée mais il décrit bien les scènes et il insère beaucoup de dialogues. Du coup, on peut s’imaginer parfaitement les endroits, les ambiances et tout prend de l’ampleur. Dans les 100 dernières pages, l’auteur fait une révélation de dingue… et j’ai vécu quelque chose d’inédit dans mon ressenti de lecteur. J’ai tellement eu peur que j’en ai pleuré pour les personnages. J’ai tellement été ému et tellement angoissé que les larmes me sont montées… Tout s’enchaîne très vite, la fin est juste dingue et elle rend trop curieux de lire la suite. J’espère la lire tout bientôt ! Voilà, je vais m’arrêter là mais je ne peux que vous conseiller de lire « Miss Peregrine et les enfants particuliers ». Des personnages hauts en couleurs. Une ambiance sombre, glauque et oppressante. Les frissons seront au rendez-vous avec le récit mais aussi avec les photos desquelles se dégagent quelque chose de louche… et une écriture dynamique avec laquelle vous ne lâcherez pas le roman. Foncez !!

Ma note : 9/10.

La chronique de Guillaume pour cette lecture commune : ICI.